Fin de l’hiver, snif

Les projets se bousculent et se succèdent en ce début d’année :

Coté médiation culturelle :

• J’ai animé en janvier un atelier d’écriture avec des jeunes de 12 à 17 ans en collaboration avec l’association Culture du Cœur. L’objectif était d’embarquer les participants dans le monde de Star Wars, plus précisément celui de la cantina de l’épisode IV, avec pour consigne d’imaginer un extra-terrestre original et d’écrire comment il pourrait interagir avec les héros du film. C’était très sympa, et j’ai pu constater que même si certains jeunes étaient éloignés de la lecture, leur imagination était bien réelle et prête à se déployer. Je crois qu’ils ont aimé l’expérience, particulièrement les plus âgés qui écrivaient déjà et m’ont demandé quelques conseils pour leurs futurs projets. Je leur souhaite le meilleur.
• Je vais participer le 15 mars à une animation publique au Hall René Cassin en tant que membre des Aventuriales sur le thème « univers geek ». Luce Basseterre animera deux ateliers d’écriture ce jour-là.
• Après avoir animé un nouvel atelier d’écriture avec une classe de deuxième année de CAP esthétique, je vais participer au Printemps de la culture au lycée Gergovie où j’aurai de nouveau le grand plaisir de rencontrer les élèves et de les faire plancher sur des sujets amusants (je l’espère)
• Je prépare deux nouvelles sessions de formation en médiathèques départementales sur le thème de la littérature de l’imaginaire et les adolescents. C’est un peu un sujet de niche mais mon expérience en novembre à Arras s’est très bien passée, donc je repars avec plaisir et confiance.

Coté milieu de la SFFF :

• Je prévois de retourner aux Imaginales à Epinal. Je m’étais éloignée du salon depuis l’éviction de sa directrice historique en 2020 mais cet événement draine trop de professionnels que je souhaite ou ai besoin de rencontrer pour continuer à le snober. J’ai cependant l’intention de ne pas me jeter sur les livres à Epinal ; ma librairie indépendante préférée est désormais à Clermont-Ferrand et s’appelle le Grenier des Chimères. C’est un merveilleux lieu de perdition pour toute carte bleue bien élevée, tenu par une libraire compétente et connaisseuse du genre de l’imaginaire, en plus d’être une très agréable et pétillante personne. Sa librairie est chaleureuse, bref, un must pour qui visite Clermont-Ferrand. (30 rue des Petits-Gras, pour info)
• J’ai aussi prévu d’aller à la convention mondiale de science-fiction à Glasgow. Nous avons un peu hésité : la distance, le coût… Mais cet événement annuel ne se passe pas souvent aussi près de nos latitudes (l’an dernier, c’était en Chine) et c’est l’occasion de rencontrer moults auteurs et autrices anglo-saxons. Je me suis laissé dire que Mary Robinette Kowals sera là, je pourrai donc aller déposer mon cœur de lectrice à ses pieds. Ses romans de la série Lady Astronaute ont été un régal uchronique pour moi.

Coté écriture :

• Mon roman YA de fantastique et sorcellerie, De Rock et de sorts, est en recherche éditoriale. Je souhaite lui trouver une maison avec une collection spécialisée YA. J’ai eu pour le moment quelques refus, certains très encourageants, mais cela reste des refus. La vie des auteurs, quoi.
• J’ai rattaqué un nouveau gros projet, un roman de fantasy adulte (YA ? Mon héroïne a plus de cinquante ans, pas sûre que ça passe, même si elle a une fille qui en a 17) nommé Chaussons Rouges. De la danse, un monde parallèle, je prends beaucoup de plaisir à tirer ce texte du néant. J’en suis à 40% du premier jet, il y a encore du travail ! Il me faut accepter à ce stade l’idée que ce texte n’est pas conforme à mes rêves. Plusieurs passages de corrections seront ensuite nécessaires, c’est la vie des auteurs, ça aussi. Je vise pour le moment 400 ksec, à peu près la moitié du volume de mon premier roman. C’est reposant d’écrire moins long 😊 et quel plaisir que de se documenter sur une vieille passion !

Voilà, en ajoutant la préparation de la 10è édition des Aventuriales, où en est le Lémurien. J’ai plein d’autres idées de romans, mais je fais partie des auteurs et autrices incapables de travailler sur plusieurs premiers jets en même temps. Donc ils attendront leur tour.

J’appréhende un peu le retour des « beaux jours » et leur lot de canicules, pollens et moustiques. Plus le temps passe, et plus j’aime l’hiver, décidément.

J’ai dû être pingouin dans une autre vie. Je travaille d’ailleurs dans la pièce la plus froide de ma maison, quitte à m’emmitoufler de plaids et écharpes.

On ne juge pas, hein !