Comment allez-vous ?

C’est la grande question du moment, n’est-ce pas ? Cette pandémie qui bouleverse nos vies et nos projets nous oblige à nous recentrer sur l’essentiel : la santé, la nôtre et celle des autres. Santé physique, mentale, financière pour des pans entiers de la société… Comment allons-nous sortir de tout cela ?
Pour ma part, j’essaie de me concentrer pour mener à bien divers travaux : des chantiers personnels sont en cours (d’une part l’installation d’un de mes fils dans un nouvel appartement, d’autre part mon rééquilibrage alimentaire et sportif) et des chantiers d’écrivaine aussi.
J’ai envoyé cette semaine une novella à mon éditeur, qui se situerait dans le même univers que celui de mon roman. C’est un format qui se situe entre la nouvelle et le court roman, de quoi retrouver Eltanis, le Vood et quelques personnages déjà connus ou non. Je ne sais pas quand ce texte sortira, et il faut déjà qu’il lui plaise (rien n’est jamais acquis…).
Par ailleurs, je suis en pleine correction de mon roman fantastique dont le titre provisoire est Fan-Club. Je dis “provisoire” parce que pour le moment son titre ne colle pas complètement à ce que je raconte. J’en suis à 75% corrigés mais pour la suite… Bref, je suis à un stade où je sais comment l’histoire se termine mais où les péripéties des 25 derniers pourcents sont à revoir. Il faut que je retourne réfléchir au synopsis détaillé par personnage de la fin du texte pour éclaircir mes idées. Ensuite, je pourrai repartir en écriture et finir cette version. Enfin, il devra repasser dans les mains de bêta-lecteurs pour recueillir leurs impressions. Et une nouvelle phase de corrections s’enclenchera. Peut-être alors obtiendrai-je une version présentable à des éditeurs ? Je suis encore loin du bout de la route pour celui-là, vous voyez.
J’avoue avoir du mal à écrire en ce moment. Je n’arrive pas à trouver la légèreté dont j’ai besoin pour créer en abondance. Les salons sont reportés ou annulés les uns après les autres. Sous la lumière d’Hélios n’a pas eu d’occasion de rencontrer ses lecteurs depuis les Aventuriales, à part grâce à l’enthousiasme de quelques-uns qui en parlent autour d’eux. Le bouche à oreille peut porter ses fruits, mais il a aussi ses limites. Et puis, je suis un animal social, j’aime rencontrer les gens, aller en salon, présenter mon travail et les réseaux “sociaux” montrent leurs limites alors que leurs usagers s’en détournent, saoulés d’écrans à longueur de journée de télétravail.
Néanmoins quand des lecteurs me disent qu’ils ont adoré mon roman et demandent quand sort le prochain, c’est l’équivalent d’un coup de fouet amical. Promis, même si j’ai moins la niaque que d’habitude, j’y travaille, j’y travaille !
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