home sweet home

Comprenons-nous bien : j’adore les festivals, revoir mes amis et amies, animer des formations, rencontrer les lecteurs, les bibliothécaires, sortir de chez moi.

Mais là, je viens d’enchainer :

• La Comédie du Livre à Montpellier. L’occasion de revoir mon amie Hélène, de profiter du beau temps aussi (enfin un ciel bleu !) et d’assister à diverses tables rondes dont celle sur la maison d’édition du Bélial, mise particulièrement à l’honneur pour ses 30 ans d’existence. Désormais, le GPI (Grand Prix de l’Imaginaire) sera remis lors de ce festival, ce sera l’occasion de refaire le voyage, assez simple par le train depuis chez moi. L’imaginaire francophone était bien représenté (non, pas de liste de noms, j’en oublie toujours) ainsi que plusieurs auteurs internationaux dont Alastair Reynolds (invité d’honneur des Aventuriales l’an dernier), toujours aussi sympathique et chaleureux.
• Juste le temps de souffler un peu, direction les Imaginales à Epinal, avec divers objectifs en tête : discuter projets avec des éditeurs, bien entendu (casquette autrice), repérer de futurs invités ou exposants pour les Aventuriales (casquette orga), récupérer des catalogues auprès des maisons d’édition (casquette formatrice en médiathèque, et animatrice d’ateliers d’écriture) et (quand même) dîner avec des amis et connaissances pour se dire que non, on n’est pas seule à aimer l’imaginaire. Tout ça avec une météo assez bonne, vu les prévisions, cela aurait pu être bien pire !
• On continue vers Wimereux, dans le Pas de Calais, ravissante commune en bord de mer (temps idéal pour une promenade à la descente du train ou presque). Ici j’ai animé une formation que j’ai créée pour la société Nell et associés, dont j’avais déjà parlé ici. De nouveau, j’ai rencontré un auditoire plein de curiosité et d’enthousiasme, c’est un vrai plaisir de transmettre sa passion dans ces conditions.
• Retour à la maison, où j’ai mené tambour battant : garagiste plus controle technique de la voiture, plus re-garagiste, 1 RV médical, deux répétitions générales, un concert – je chante et je joue du piano…- et un spectacle de danse – oui… je danse aussi-. Le tout en 3 jours.
• Dimanche 2 juin : REPOS
• Le lundi, hop je saute dans la voiture (réparée), direction Lons-le Saunier pour une dernière sessions de formation, une création personnelle sur la littérature de l’imaginaire adulte et ado, sur une journée. De nouveau, des stagiaires enthousiastes. J’ai reçu hier le bilan et il est élogieux, autant sur ma personnalité que sur mes méthodes. Je suis très heureuse, parce que tous les retours me confortent dans l’idée que j’ai un bon savoir-faire pour parler d’imaginaire et donner aux bibliothécaires, même peu connaisseurs du genre, l’envie de lire et de découvrir SF, Fantasy et fantastique, en particulier des auteurs et autrices francophones.

(A Lons le Saunier, ils ont une douchette pour saisir les codes-barre des livres au design qui a fait frémir l’Ellen Ripley en moi. J’en aurais bien kidnappé une ! ) :

Et me voici enfin chez moi.

Bon, on a des travaux à faire à la maison en juin et juillet. (soupir)

Quand même, je vais retrouver la tranquillité d’esprit dont j’ai besoin pour écrire, et patienter en attendant les retours, ou non, des éditeurs sur mes propositions de manuscrits.

Toutes mes pensées vont vers mes amies qui enchainent les salons, les interventions, toute l’année ou presque. C’est enivrant mais cela demande beaucoup d’énergie pour être à l’écoute de chaque personne que l’on rencontre.

Mais c’est de l’humain, et c’est tellement mieux que les écrans, n’est-ce pas ?