
Si vous me suivez, vous savez que mon premier roman de science-fiction, Sous la lumière d’Hélios, sort le 28 septembre 2020 aux éditions Armada. Il est actuellement en précommande, l’occasion de bénéficier d’une offre fort sympathique de mon éditeur : l’ebook offert pour la précommande du livre papier, qui sera dédicacé ! Pour profiter de cette offre, c’est là :
https://www.editions-armada.com/catalogue/sous-la-lumiere-d-helios
Alors, de quoi parle ce roman ?
Je ne résiste pas au plaisir de vous en rappeler la 4e de couverture :
2420. Eltanis, planète synchrone en orbite autour de Gliese 581, à vingt années-lumière de la Terre. Une colonie humaine de quelques milliers d’âmes s’y est établie et accueille un nouveau contingent de pionniers. Parmi eux, Clara MacQueen, une jeune télépathe au lourd secret, qui devra se battre pour survivre.
Quels mystères ce monde recèle-t-il sous son crépuscule permanent ? Quelles étranges formes de vie, dangereuses et envahissantes, croiseront la route de Clara ?
Et surtout, qu’est le Vood ?
Pour le découvrir, embarquez pour Eltanis !
Ses grands thèmes :
On y parle un peu de l’hyperconnexion de nos vies mais surtout de ce que l’humanité devrait accomplir pour conquérir les étoiles. Devrons-nous modifier nos corps pour nous adapter ? Et serons-nous toujours humains, alors, ou des « plus qu’humains » comme aurait dit Theodore Sturgeon ?
On peut aussi dire que du côté des personnages, les thèmes sont ceux de la survie, de l’exploration et du voyage. J’aborde aussi la question de l’oubli de soi par rapport à une mission ou au bien commun.
Quid des personnages ?
Clara, mon héroïne, est un peu l’aventurière que j’ai inventée quand j’étais adolescente : elle aurait pu être une Indiana Jones féminine, j’avais d’ailleurs écrit un roman à 16 ou 17 ans largement inspiré par les aventures du célèbre archéologue au fouet, avec un zeste de langues anciennes, ma marotte de l’époque. Mes copines doivent s’en rappeler !
Ma Clara n’est pas historienne mais possède de solides bases en botanique acquises sur le tas avec ses parents, et elle va découvrir sa planète d’adoption bien malgré elle. Ce n’est pas par choix qu’elle embarque en catastrophe pour Eltanis…
À noter qu’elle est télépathe et empathe à la suite de traitements reçus dans son enfance, censés traiter des troubles du développement,,dans une clinique un peu louche, il faut le dire. C’est un peu pour ça qu’elle va se retrouver embarquée dans le vaisseau interstellaire, car ses talents pourraient bien être précieux à vingt années-lumière de la Terre.
Yul est lui aussi télépathe et empathe pour les mêmes raisons que Clara, et contrairement à elle, est un officier volontaire recruté et entraîné de longue date pour la mission Première. La commandante Suria N’Diaye va lui confier la délicate tâche d’aider Clara à s’intégrer au sein de la future colonie. Et à utiliser ses capacités avec habileté.
Je ne peux pas parler de mon troisième personnage de point de vue ni même du mystérieux Vood qui figure sur la quatrième de couverture. Je ne vais pas divulgâcher sa nature.
Bien entendu, qui dit pionniers, dit équipage varié représentant l’humanité et caractères divers : je suis fan de Star Trek et de Farscape, des séries qui m’ont influencée au moment de la conception de mon univers.
Les décors ?
On quitte très vite la Terre (même si elle reste dans les souvenirs des colons et quelques objets qu’ils ont emportés avec eux) pour s’approcher du système de Gliese 581. Cette étoile existe, les astronomes l’ont découverte et ont identifié plusieurs astres dans son orbite. Je lui ai donné quelques planètes de plus, pour me laisser la liberté de les arranger à ma sauce. Pourquoi ? Parce que j’aurais été bien embêtée d’en choisir une vraie, d’y installer mes colons et que la science m’apprenne par la suite que c’est impossible pour telle ou telle raison. J’écris de la fiction, pas un essai scientifique.
Gliese 581 est une naine rouge, une étoile relativement ancienne dont la luminosité est bien plus faible que notre soleil. Pour qu’une planète soit habitable, elle doit, entre autres conditions, se trouver dans la « zone habitable » de son étoile : ni trop près, ni trop loin, en particulier pour qu’on y trouve de l’eau à l’état liquide tout en bénéficiant de sa chaleur et de sa lumière. Pour un système avec une naine rouge, cette zone est proche de l’étoile, donc les planètes qui s’y trouvent sont fortement influencées par l’effet de marée, et sont en orbite synchrone, c’est-à-dire qu’elles ne connaissent pas de cycle jour/nuit. Une moitié de la planète est gelée, et l’autre très chaude, car elle présente toujours la même face à son étoile, prisonnière de son attraction.
Bon.
Moi, j’ai imaginé qu’on pouvait vivre entre les deux, dans la bande qu’on appelle le terminateur, et y installer une colonie humaine.
J’ai pris de gros raccourcis sur la science, hein. Je n’avais pas envie d’écrire un livre de SF avec une planète semblable à la Terre… mais de m’amuser un peu.
À part ça, la planète où vont arriver mes colons est pleine de mystères et d’espèces biologiques qui, je l’espère, vous plairont.
Que puis-je dire de plus sans trahir ? Il y a une scène un peu torride (du sexe pas gratuit, consenti, toussa) donc je n’en conseille pas la lecture à un.e adolescent.e un peu trop jeune. Tout dépend de la maturité de l’ado, mais pour le moment je pense le proposer à partir de 14 ou 15 ans. (Je suis de la vieille école)
Si vous aimez la hard science, pas sûre que la rencontre se fasse.
Si vous êtes curieux/curieuse, et que vous lisez majoritairement de la fantasy, il se peut que mon roman vous plaise : plusieurs de mes bêta-lecteurs sont des lecteurs de fantasy et ils ont beaucoup aimé le livre.
Et puis, zut ! C’est un roman formidable qui plaira au plus grand nombre ! (oui, j’ai un grand sourire derrière mon écran ! )
J’espère sincèrement ne pas vous décevoir.
À bientôt !
Ah oui, il m’intéresse !
Dis, j’ai une question…
La SF est souvent definie comme ayant pour but d’étudier l’impact de la science sur le futur de l’humanité : dans ton histoire, quel est cet impact ? (Sans spoiler, hein ! )
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Je savais bien que j’oubliais quelque chose en rédigeant cet article ! Merci d’avoir posé la question, chère Nathalie. Alors, si on l’observe par le prisme de la science, il aborde des sujets comme l’hyperconnexion de nos vies (il y a un brin de cyberpunk dedans) et surtout jusqu’où les êtres humains devraient aller pour vivre sur d’autres planètes. Ne serons-nous pas obligés de nous transformer physiquement pour nous adapter aux conditions de vie d’un ailleurs pas forcément accueillant. Et serons-nous toujours des humains ce faisant ? Autrement, j’ai imaginé une société sans argent, où les humains collaborent à égalité pour assurer la survie de tous. Finalement, sur la station spatiale internationale, personne ne mange plus que les autres, chacun a du travail, de quoi se vêtir, de quoi dormir. J’ai étendu le principe à une colonie où chacun a sa place. Une utopie ? Peut-être mais j’aimerais bien que non. (je vais compléter mon article avec ces quelques lignes, du coup ! ^^)
Ah si, j’oubliais
! Et comme tu milites pour l’optimisme : c’est un roman de SF optimiste ! 🙂
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De toute façon c’était clair que je t’en prendrais un exemplaire aux Aventuriales mais alors en plus s’il est optimiste… 😉
et oui je trouve ces questions passionnante ah si tu as aussi il n’y a pas de système d’argent et pareil je vis dans cette utopie là
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Oups j’étais en train de corriger mon message (dicté vocalement) lorsque j’ai appuyé sur la touche « Envoyer » par erreur…
Je disais donc que je trouvais ces questions passionnanteS et qu’à Citara aussi il n’y avait pas de système d’argent… Une utopie que je partage donc avec toi… et beaucoup d’autres, je pense ! 😉
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