NaNoWriMo, le bilan !
Du 1er au 30 novembre, c’était ma première participation au NaNoWriMo et je suis ravie d’avoir joué le jeu ! J’ai atteint, sur le gong, mais quand même, la barre des 50 000 mots écrits en 30 jours, sur un projet très embryonnaire au départ. Et les effets positifs de la méthode « je me jette à l’eau et on verra bien » se sont fait sentir :
– J’ai effectivement développé ce roman à un bon rythme
– mes personnages me plaisent beaucoup
– des idées pas mauvaises se sont manifestées en cours d’écriture, des choses que je n’avais pas prévues du tout
– je connaissais ma scène du début et je sais comment terminer mais l’entre deux était très flou, sans que cela ait été un obstacle insurmontable, comme quoi une structuration rigoureuse n’est pas la solution créatrice pour moi
– très important pour moi : j’ai créé une routine quotidienne de travail.
– Je me suis bien amusée ! Surtout lorsque mon entourage, mon plus jeune fils en particulier, me regardait d’un air soupçonneux en me disant « Tu as fait ton quota, aujourd’hui ? ». Il a été le plus impitoyable et le plus efficace des sponsors. Merci mon chéri !
En revanche, il existe des effets « retour de bâton » :
– le bouquin n’est pas fini. J’ai encore quelques chapitres à écrire mais je suis dans le dernier quart du roman, peut-être moins.
– Je n’ai rien relu en route, et là, je tremble. La relecture et les corrections promettent d’être douloureuses.
– J’ai sûrement lâché des fils en route ou, a contrario, pas suffisamment exploité certains éléments.
– Bref, ce texte va avoir besoin de pas mal de travail pour voir le jour.
J’ai fait une pause pour alpha-lire le roman d’une collègue autrice, et je viens de reprendre ce premier jet, sur le même mode d’écriture express, afin de lui mettre un point final. Puis je le laisserai reposer durant plusieurs semaines ou mois. Lorsque je le reprendrai, il sera tout nouveau à mes yeux et j’aurai assez de recul pour le retravailler. Mais même si je l’ai écrit sans grande préparation, sans me relire, je pense qu’il ne finira pas dans un tiroir et ça, c’est une vraie satisfaction.
Donc, c’est un bilan très positif, en particulier parce qu’il m’a montré que je pouvais me donner un quota d’écriture quotidien et que c’est très puissant pour avancer (je sais que mon collègue Stéphane Desienne applique ce système depuis des années, avec le succès que l’on sait, à raison de 1000 mots par jour), même si l’inspiration n’est pas toujours optimale, l’écriture se décoince à force d’aligner des mots.
J’ai été aussi très contente de repartir sur un texte dans un univers complètement nouveau, sur un format raisonnable (un roman court, voilà qui va me reposer), donc un vrai succès pour moi.
Et vous, le NaNoWriMo, ça vous tente ? L’avez-vous tenté cette année ? Vous réservez-vous pour le Camp Nano d’avril ?