Mon premier NaNoWriMo !

Décidément, c’est le mois des grandes premières pour moi !

Pour la première fois, je participe au NaNoWriMo, un challenge qui consiste à écrire le premier jet d’un roman de 50.000 mots en 30 jours. Le lancement va de se faire à minuit une et je suis au taquet ! Sur la photo, j’ai mon nouveau grigri, qui va m’accompagner tout ce mois de novembre, à savoir une gourde customisée, aux messages soft sur cette face. Je n’en suis pas encore à employer les grands moyens, au verso. Vous verrez ça plus tard dans le mois ^^), ainsi qu’un authentique Retourneur de Temps, et ma boite à pendules (qui me sert à stocker mes tampons encreurs) : me voici donc équipée comme il faut !

Si vous êtes curieux de ce challenge, en voici le site officiel : (en anglais)

Mine de rien, il y avait environ 400.000 participant.e.s l’an dernier, donc c’est un gros événement chez les écrivains.

Je ne sais pas si je vais y arriver, mais je tente. Après tout, j’ai du temps (que j’emploie à une foule de choses depuis deux semaines, mais pas à écrire…) et je devrais y arriver sans problème. Mais bon, je ne vends pas la peau du roman avant de l’avoir extrait du chaudron.

Je le joue selon les règles : je n’ai pas écrit une ligne de ce roman avant le 1^er novembre 2018, ce qui n’interdit pas de réfléchir aux personnages, à l’intrigue, au lieu où l’histoire va se dérouler. Je suis curieuse de voir si j’arrive à me faire assez confiance pour sortir un texte dans ces conditions, au moins un premier jet avec un début, un milieu et une fin. Une des astuces consiste à ne pas se relire d’une session d’écriture à l’autre, ce qui est à l’opposé de ma pratique habituelle. Je verrai bien si j’arrive à me faire violence pour atteindre coute que coute les 50.000 mots.

Bref, à ce stade, j’ai un projet Scrivener avec un contexte, un semblant de syno en 5 lignes, quelques personnages esquissés, et je m’apprête à plancher sur leurs motivations, obstacles internes et externes. Et à 0h01, j’attaque avec ma première scène ! C’est pour le fun, hein, j’aurais tout à fait le droit d’aller me coucher sagement et d’écrire mon début de roman demain à une heure de travail ordinaire mais bon, cela m’amuse de me jeter sur mon clavier pour me lancer dans ce projet dès le début.

En théorie, je dois écrire 1667 mots tous les jours pour réussir, l’équivalent de quelques pages en interligne double. Pour vous donner une idée, cet article arrivé à ce point représente 361 mots, et ce n’est pas une page A4 complète. Pour tenir mon quota, il faut que chaque jour j’écrive environ 4,5 fois plus. Rien de bien terrible quand on travaille chez soi avec, en théorie, que ça à faire, mais en réalité, il n’est pas impossible de vivre une panne d’inspiration, un imprévu de la vie quotidienne, ou un autre obstacle sur sa route vers la réussite. Donc je reste humble et craintive devant l’Everest que représente l’écriture d’un (court) roman en un mois, car en fait, j’ai mis 6 ans à écrire (et peaufiner) un (long) roman quatre fois plus long. Pas au bout de mes peines, donc, mais quand on aime… On compte ses mots !

Je vous tiens au courant de mes avancées, promis !

(d’ailleurs, voici mon compteur officiel, qui devrait se mettre à jour au fur et à mesure)