Déjà mi 2018 !!

… et si peu d’articles publiés ! Ô rage, ô désespoir !

Que voilà un loooong moment sans article !

La période est pourtant riche en occupations, très studieuse même.

Côté écriture :

Mon éditeur a dans les mains 60% du roman et est en train de le lire pendant que je corrige les 40% restants. Pour faire cette phase de corrections, j’ai fait appel à une alpha-lectrice et un alpha-lecteur avec qui je n’avais pas encore travaillé et qui ont apporté un regard nouveau sur le texte. Je ne pouvais (et voulais) pas demander à celles et ceux qui avaient déjà lu parfois 3 versions du roman par le passé de recommencer. Au bout d’un moment, le bêta-lecteur est comme l’auteur : il connait trop bien l’histoire pour être objectif à la nième relecture.

Colonie(s) (si c’est ce titre qui sera retenu, finalement je ne sais pas) fera un peu plus d’un million de signes, ce qui en fera un gros roman. Mes lecteurs et lectrices en auront pour leurs sous !

Autrement, il me tarde d’en terminer avec lui pour me reposer un peu et surtout commencer un nouveau projet. Court, de préférence !

Date de sortie ? Aucune idée pour le moment, je dirais que début 2019 me paraitrait raisonnable, mais je ne sais pas ce que mon éditeur a en tête. Il faut qu’il évalue la quantité de corrections éditoriales pour se prononcer. Je vous dirai ce qu’il en est quand j’en saurai plus.

Côté Aventuriales : le salon se prépare, nous avons eu quelques changements dans l’équipe mais sans conséquences catastrophiques. Je me trouve dans mon pic d’activité : les mois de juin/juillet sont souvent intenses : confirmation des stands à suivre, réservation hotelière, commandes pour la buvette, et d’autres projets se profilent en parallèle du salon.

Côté lectures : alors là, j’ai décidé de tout déchirer ! Je me suis lancée dans deux challenges de lecture, dont un sur les autrices de SFFF, que je découvre plein d’autrices et d’auteurs aussi nouveaux. J’ai lu presque 30 livres depuis le 1er janvier, c’est bien mieux que l’an dernier à la même époque.

Côté vie personnelle : je vais arrêter ma carrière pour cause de départ anticipé après plan de sauvegarde de l’emploi (le nom un peu faux-cul d’un plan social). Je suis très heureuse parce que je pars dans des conditions financières intéressantes et je vais pouvoir me consacrer corps et âme à l’écriture et à mes diverses activités et passions.

Ah, et, hum… inutile de me donner des idées pour m’occuper, ou de chercher à me convaincre d’adhérer à des associations X ou Y etc. j’ai laaargement de quoi faire avec mes projets personnels et le bénévolat que je fournis depuis de nombreuses années. Le temps libre que je vais gagner me permettra de mener tout ça avec plus de sérénité, ainsi que dégager du temps pour ma famille et mes ami.e.s.

Et de reprendre la musique, et d’apprendre deux ou trois trucs que JE choisirai.

Coté réseaux sociaux : j’éprouve des sentiments mitigés. FB m’énerve, avec ses algorithmes pourris, et pourtant j’en ai besoin pour contacter les gens. Twitter me semble inutile sauf à passer sa vie dessus ce que je me refuse de faire. Je viens de tester Instagram, qui ne me paraît intéressant qu’avec un mobile, mais le mien sature très vite… et ça m’agace de changer de mobile pour une histoire de mémoire alors qu’il fait très bien son boulot de simple téléphone. Bref, je préfère mettre du contenu ici qu’ailleurs. Au moins il ne se perd pas dans les méandres du net.

Côté RGPD : je n’ai pas encore intégré de mention particulière mais comme je ne collecte pas de données personnelles (à part, peut-être, si des gens se sont abonnés à un flux RSS sur ce site, mais dans ce cas, c’est une démarche active qu’ils ont eue) et n’émets pas de newsletter, cela me paraît peu urgent. Je creuserai la question quand j’aurai 5 mn.

Coté édition : j’ai eu la peine d’apprendre la fermeture des éditions Walrus. Ma nouvelle « En Adon je puise mes forces » était publiée en numérique chez eux. Je suis triste de cette nouvelle qui laisse nombre de mes ami.e.s auteurs et autrices sans port d’attache. J’ai une pensée pour l’éditeur qui débordait d’idées innovantes autour du livre numérique. Walrus me manquera.

Voilà, ma vie en tranches, j’espère que vous allez bien, vous aussi !

Et vivement les vacances, afin qu’à l’instar de ma grenouille-fétiche là-haut,  je sorte les lunettes de soleil !